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Prescription medicale
La prise en charge de la maladie de Parkinson est complexe et dépend de sa sévérité, de ses antécédents médicaux et de ses comorbidités ; elle implique le plus souvent une prise en charge pluridisciplinaire.
La prise en charge des troubles neurologiques
La prise en charge des troubles neurologiques comprend plusieurs axes de prise en charge :
- La prise en charge de la maladie, qui repose sur la surveillance et le traitement de la maladie elle-même,
- La prise en charge de la maladie secondaire, qui est un ensemble de traitements médicamenteux et non médicamenteux qui ont pour objectif de soulager les symptômes, de ralentir l’évolution de la maladie, de stabiliser le handicap, et de prévenir la dégradation fonctionnelle du patient et ses conséquences sur sa qualité de vie. Les traitements médicamenteux doivent être prescrits de façon systématique et régulière par le médecin traitant.
- La prise en charge des troubles du comportement (agressivité, hyperactivité), qui est un des aspects les plus importants du traitement de la maladie de Parkinson. La prise en charge de ces troubles doit être réalisée par un psychologue, un psychiatre ou un pédopsychiatre.
En l’absence de traitement médicamenteux efficace, les patients peuvent être amenés à prendre des traitements non médicamenteux comme :
- Les traitements ergogènes. Ces traitements visent à améliorer la mobilité et la qualité de vie, notamment par une activité physique adaptée. Il existe de nombreux types de traitements ergogènes, mais la plupart ont des effets indésirables qui peuvent être gênants à long terme. Les ergogènes sont souvent prescrits à la suite d’une prescription médicale pour une activité physique adaptée ou pour des exercices de réadaptation fonctionnelle. Le traitement ergogène le plus souvent prescrit est la méthylphénidate (Ritaline®).
- Les traitements psychoactifs. Ils sont prescrits lorsque la prise en charge médicamenteuse ne permet pas d’améliorer la symptomatologie, et lorsqu’une réponse thérapeutique est nécessaire pour le patient. Parmi ces traitements, on peut citer la clozapine (olanzapine), la duloxétine (cymbalta®) et la venlafaxine (Effexor®). Les doses recommandées sont généralement supérieures à celles prescrites pour les médicaments utilisés pour traiter les troubles du comportement (agressivité) et nécessitent une surveillance étroite.
Avant de prescrire un traitement ergogène, le médecin doit vérifier que les patients souffrant de la maladie de Parkinson sont bien traités par un traitement médicamenteux ou par des exercices adaptés à la maladie.
La prise en charge des troubles du mouvement
La prise en charge des troubles du mouvement comprend plusieurs axes de prise en charge :
- La prise en charge du tremblement essentiel (TES), qui est une maladie très rare qui touche entre 20 et 40 % des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Les tremblements sont plus fréquents au repos, mais peuvent aussi se manifester en position debout et en position assise et peuvent être perçus par le patient lui-même, ses proches et les aidants. Ces tremblements peuvent être associés à une dysarthrie (perte de la fluidité de la parole).
- La prise en charge de la dystonie aiguë, qui est une maladie neurologique chronique et neurovasculaire pouvant provoquer des mouvements anormaux spontanés ou involontaires dans des contextes variés (sensations de torsions, d’engourdissements ou de décharges électriques). Les dystonies sont souvent associées à des symptômes positifs de la maladie de Parkinson, comme des tremblements ou des contractions musculaires.
- La prise en charge des douleurs neuropathiques des patients atteints de la maladie de Parkinson. Les patients peuvent ressentir des douleurs articulaires et/ou neuropathiques (douleurs liées à une atteinte neurologique). Les patients atteints de la maladie de Parkinson peuvent ressentir des douleurs articulaires et neuropathiques (une douleur due à une atteinte neurologique). La douleur peut être ressentie dans les articulations des mains et des pieds, mais aussi dans le bas du dos et le thorax. Cette douleur peut être causée par une inflammation ou une compression de nerfs. Les douleurs peuvent être ressenties en position assise ou debout.
La prise en charge de la dépression
La prise en charge de la dépression est une des composantes de la prise en charge des troubles du mouvement.
La dépression de la maladie de Parkinson
La dépression de la maladie de Parkinson est caractérisée par une humeur dépressive persistante et par une perte d’intérêt ou de plaisir pour les activités habituelles.
La dépression de la maladie de Parkinson est une conséquence de la pathologie. En effet, la maladie de Parkinson provoque des altérations dans le fonctionnement du système neurovégétatif qui se traduit par des épisodes dépressifs. Il existe trois formes de dépression de la maladie de Parkinson :
• La dépression saisonnière qui apparaît au printemps et qui est liée à des variations d’hormones végétales (neuromédiateurs) dont la sécrétion est fortement réduite par la maladie de Parkinson. La diminution de l’hormone de la sérotonine entraîne une dépression saisonnière. Les symptômes sont moins prononcés que pour les autres formes de dépression de la maladie de Parkinson mais ils sont identiques. Il faut savoir que les patients qui souffrent de dépression saisonnière sont souvent sujets aux troubles du sommeil et peuvent ressentir une fatigue importante, voire des difficultés à se concentrer.
La dépression liée à une pathologie concomitante
La dépression liée à une pathologie concomitante est plus difficile à diagnostiquer, car il n’y a pas toujours de signes cliniques. Le diagnostic repose sur un examen clinique et un examen neurologique. En effet, les examens cliniques réalisés par le médecin sont importants pour évaluer les symptômes et les anomalies neurologiques objectives (signes neurologiques) et subjectives (affects psychologiques, motivationnels, sociaux et comportementaux). Les examens neurologiques réalisés par le médecin peuvent être réalisés en laboratoire de biologie médicale, en imagerie médicale, en échographie ou en IRM. Les examens neurologiques peuvent être réalisés de façon systématique ou en cas de doute. Les examens neurologiques sont réalisés en cas de symptômes ou lorsque la pathologie associée est suspectée (par ex. : un infarctus cérébral). Ils permettent de confirmer le diagnostic de dépression concomitante à la maladie de Parkinson.
La dépression avec symptômes moteurs et/ou cognitifs
La dépression avec symptômes moteurs et/ou cognitifs peut être caractérisée par une tristesse, des troubles du sommeil et/ou une anxiété, ainsi que des troubles de l’humeur avec des signes de dépression et/ou d’anxiété. Elle peut également être associée à des idées suicidaires, des idées de malheur et des comportements suicidaires en cas d’anxiété. Les symptômes moteurs et cognitifs peuvent être présents sans que la pathologie associée soit confirmée. L’humeur dépressive doit être confirmée par un examen clinique. Les symptômes moteurs et/ou cognitifs peuvent être présents sans que la pathologie associée soit confirmée.
Dans certains cas, la pathologie associée peut être difficile à diagnostiquer à cause de ses symptômes atypiques, qui peuvent se chevaucher avec ceux de la dépression et de la démence. Le diagnostic est fait après un examen neurologique complet, y compris une imagerie cérébrale, un électroencéphalogramme et un examen ophtalmologique. Dans certains cas, le diagnostic est confirmé par la présence d’anomalies neurologiques.
Cette dépression se caractérise par une diminution de la motivation et de l’intérêt pour les activités habituelles.
L’évaluation de la qualité de vie est également importante car elle permet d’évaluer les symptômes cognitifs et moteurs. Dans certains cas, cette qualité de vie peut être altérée en raison de la pathologie associée.